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Les chèques vacances, outil de motivation à moindre coût


Les chèques vacances peuvent être mis en place dans toutes les entreprises. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, leur mise en place est possible à moindre coût pour l’entreprise et peut bénéficier aux salariés mais aussi au chef d’entreprise, à son conjoint et aux personnes à sa charge.

Les chèques vacances peuvent ainsi devenir un outil de motivation et de fidélisation, permettant d’augmenter le pouvoir d’achat dédié aux vacances et aux loisirs.

Le dispositif reste facultatif : chaque employeur est libre de mettre ou non en place ce dispositif. S’il choisit de le mettre en place, une proposition fixant les modalités d’attribution devra être soumise aux salariés en absence d’accord de branche ou d’entreprise qui fixerait ces règles.

Les chèques vacances permettent aux salariés de bénéficier de titres de paiement utilisables en France et dans les pays de l’union européenne pour régler des dépenses de vacances et de loisirs. Les employeurs vont pouvoir participer à leur financement : pour les salariés dont la rémunération mensuelle moyenne ne dépasse pas le plafond mensuel de la sécurité sociale pendant les 3 mois précédant l’attribution des chèques vacances (soit 3377€ en 2019), l’employeur peut prendre en charge jusqu’à 80% de la valeur des chèques vacances. Pour les salariés dont la rémunération dépasserait ce seuil, l’employeur peut prendre en charge jusqu’à 50% de la valeur. Ces pourcentages sont majorés de 5% par enfant à charge et de 10% par enfant handicapé, dans la limite de 15%.

Côté charges sociales, le dispositif est également très favorable aux petites entreprises : dans les entreprises de moins de 50 salariés, la contribution patronale sera exonérée de charges sociales à l’exception de la CSG RDS et du versement transport tant qu’elle n’excède pas 30% du SMIC mensuel par an et par bénéficiaire. Cette contribution sera également exonérée d’impôt sur le revenu pour les salariés et déductible du bénéficie imposable de l’entreprise dans la limite de 450 euros par salarié et par an.

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